6/21/13

Vu à la TV












Le 4 juin 2013 à 15h précises et dans la lumière dorée de ce jour-là à Marseille, nous y étions et les avons vu découvrir la curioseada de la chapelle.
Bienvenue aux palais des mille et une vies Monsieur Le Président de la République et Madame la ministre de la culture !

Musée de l'Homme, il y a des signes qui ne trompent pas !


















21 juin 2013
Vive l'été et vite qu'il pointe son nez.
Exquise esquisse, nous voilà repartis pour celle du musée de l'Homme et
on voit des murs transgenres dans le chantier au Palais de Chaillot.
De quoi inspirer nos crayons!


Sur les quais du Vieux Port, roule ma poule à 4 faces...

photo Laurent Aouizerate















...Et un ami, par SMS photo à l'appui, nous dit  :

"J'ai vu passer la tête.
Trop vite.
Elle est déjà partie.
Je vais me coucher.
C'est peut-être un rêve!"

Merci Laurent!
Viens la voir en gros plan!

6/20/13

Que le spectacle commence au Petit Théâtre du MuCEM, place du Dépôt du MuCEM / Fort Saint Jean : Eau Là Là

Le premier spectacle de marionnettes se produira ces 29 et 30 juin  2013 !

Photo Geneviève Reumont



 

 

 

 

 

 

 



Eau Là Là

Compagnie 7ème Act
Durée  : 30 minutes
 

Et le pitch fait par le MuCEM

 
Malo, bonhomme-nuage facétieux, vit heureux dans son Pays de pluie.
Mais un jour, sa Fleur lui réclame du soleil ! Idylo vit au Pays sans eau, elle a chaud, sa fleur a soif...
Simple et poétique, leur quête entraîne petits et grands à la découverte de l'autre, au mélange des cultures et des paysages.

Pour des enfants à partir de 2 ans, accompagnés d'un adulte.

au Petit Théâtre du MuCEM l'oEil et l'eSprit sont Ouverts aux Nuées Place du Dépôt, Fort Saint Jean


6/11/13

A lire dans Libération édition du 6 juin 2013


Ta tête plaît !

photo Tilman Reichert















Le Castelet, petit théâtre de marionnettes sur la place du Dépôt au MuCEM Fort Saint Jean, 5 juin 2013

Tetazetdanslenuage

photo Tilman Reichert

Magnifique Tilman !

Belle vision !

Remerciement en
une petite chanson

".......................

Aujourd'hui tu ballottes
dans des eaux moins tranquilles
tu t'acharnes et tu flottes
mais l'amour, où est-il ?
l'ambition a des lois
l'ambition est un culte

tu voudrais que ta voix
domine le tumulte
tu voudrais que l'on t'aime
un peu comme un héros
mais qui saurait quand même
faire des ronds dans l'eau ..........."


6/6/13

A lire sur le Point.fr, article paru le 4 juin MuCEM, splendeur méditerranéenne

De notre envoyée spéciale à Marseille, Brigitte Hernandez
Le premier trésor du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, c'est le bâtiment lui-même, pensé, conçu, réussi par Rudy Ricciotti, "l'archi provençal" comme il se définit, provoc' et sans limites. On a déjà tout dit et tout montré sur la résille de béton qui embrasse le béton lifté de très haute qualité de ce cube noir. Mais il faut le répéter, car le miracle se vit désormais à l'intérieur, sur les coursives qui font du bouche-à-bouche avec la mer, ces grands poteaux plantés dans le sol et ces filins comme des haubans qui instillent dans l'esprit du visiteur la sensation de visiter un navire.

Ce musée aurait dû se nommer "Grand large", tant la profondeur des vues est immense, dès qu'on en franchit le seuil. Et il est à voir de nuit, absolument - les passerelles permettent de le regarder bien en face de l'extérieur -, car un autre MuCEM prend alors vie grâce aux milliers de leds que l'artiste Yann Kersalé a nichées sur la façade en se "laissant guider par l'idée d'un parcours géopoétique (pour) faire vivre l'heure bleue, là où tout bascule".

La galerie de la Méditerranée

Le premier et bel espace permanent - "du moins pour trois ans", ainsi que le précise Zeev Gourarier, conservateur du patrimoine et directeur des collections du MuCEM - réunit les témoignages de notre évolution dans le berceau méditerranéen. Grâce à une scénographie en terrasses, à l'image des restanques agricoles, les visiteurs commencent la visite avec le pingouin qui témoigne qu'il y a dix millions d'années le bassin était... froid. Le parcours est didactique. "Nous avons voulu offrir ici une vision en plusieurs temps : l'invention des agricultures concomitante avec l'apparition des dieux. Puis Jérusalem, la ville trois fois sainte. Ensuite, nous abordons la citoyenneté, les droits de l'homme, les cités libres."

De fait, la promenade, qui se veut instructive, se révèle bien décevante. Les grands écrans censés résumer le sens de chaque étape livrent des images banales, les objets provenant des collections du MuCEM semblent perdus dans un assemblage sans grande direction.

Le fort Saint-Jean

Sur le toit-terrasse qui a lui seul vaut une visite (restaurant, ombre et vues stupéfiantes), la belle passerelle noire nous conduit du bâtiment principal, "le J4", au fort Saint-Jean, défense construite par Vauban sur l'ordre de Louis XIV qui a ainsi coupé et menacé Marseille en pointant les canons du fort... sur la ville. "Ici, dit l'architecte Roland Carta, le siècle classique de Louis XIV voisine avec l'église du XIIe. J'ai vraiment insisté pour qu'on relie par une passerelle (identique à celle qui relie le J4 au fort) la ville et le fort. Rudy Ricciotti a accepté, et finalement, le maire aussi."
Constitué des merveilles du musée des Arts populaires, le musée du fort Saint-Jean abrite les exposions permanentes et séduit d'emblée, alors que toutes les salles ne sont pas terminées. Gloire soit rendue à Zette Casadas, la muséographe, qui a su dégager une réelle évidence à l'exposition Le temps des loisirs. "Un fort contraint à une muséographie éclatée, explique-t-elle. Je me suis attachée à des installations autonomes. La chapelle avec ses 11 mètres de hauteur et son peu de profondeur, je l'ai imaginée comme un retable contemporain. En fait, il faut comprendre tous ces espaces comme des cabinets de curiosités : des curioseadas, inventées à l'échelle de chaque lieu."
Surplombant l'esplanade, une sculpture en résine de quatre visages féminins saluant l'est, l'ouest, le nord et le sud (et figurant l'oeil et l'esprit ouverts à tout) cache un castelet, théâtre miniature dans un théâtre surprenant et qui s'ouvrira aux marionnettistes.

Les expositions temporaires

La plus aboutie des expos temporaires est sans conteste Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen, couleurs célébrant la face obscure de l'homme telle que Goya la révéla dans ses peintures noires et l'éclat aveuglant de la mer et du ciel. Thierry Fabre, le commissaire de l'exposition, ouvre l'espace avec un immense Miro et les petits formats des gravures de Goya. Et l'on suit les ondulations du bassin méditerranéen en peintures d'abord avec les grandes toiles de Joseph Vernet. Viennent les conquêtes, la Grèce mère antique, les villes, les échanges, les massacres... Chaque proposition s'inscrit dans un espace bien déterminé et toujours ouvert de façon à ce que le visiteur puisse sans gêne y entrer et en sortir pour voir ce qu'il y a en face.

Les documents filmés (Pathé) sont formidables et la photographie occupe une grande part de l'exposition : la mafia par Franco Zecchin n'est pas bien loin des Grandes Vagues de Le Gray, le Beyrouth ravagé de Gabriele Basilico se voit, s'entend en écho aux clichés de 1943 de la destruction du Vieux-Port de Marseille ou à ceux magnifiques de Capa en Espagne ; les plages de Massimo Vitali, écrasées de lumière blanche, renvoient à la table-miroir de Michele Pistoletto réunissant tous les pays du bassin. Une exposition à la hauteur des lieux, sublime.

http://www.lepoint.fr/culture/mucem-splendeur-mediterraneenne-04-06-2013-1676143_3.php

6/4/13

A lire dans Le Monde, le supplément du 04 juin 2013: Au MuCEM, des jouets et des clowns chez les militaires

Panneau de Charles Van Craeynest (1947). | Mucem









 




Dans les remparts de pierre rose du fort Saint-Jean, tout juste restauré avec sa tour défensive du roi René datant du XVe siècle, la scénographe Zette Cazalas a choisi de montrer la part du rêve dans les premières pratiques liées au temps libre. Elle a installé les collections héritées du Musée national des arts et traditions populaires dans les pavillons de ce bastion militaire construit sur des vestiges grecs et romains. Salle du corps de garde, galeries des officiers, courtines, terrasses, jardin... Autant d'espaces cloisonnés qu'elle traite et anime comme des cabinets de curiosités.

Ces collections touchantes illustrent, au travers des objets du quotidien, l'invention des loisirs née au début du XIXe siècle avec la révolution industrielle et l'urbanisation de la société. "Le temps ralenti en hiver des sociétés agraires est devenu le temps accéléré de la révolution tertiaire", souligne Zeev Gourarier, directeur scientifique et des collections du MuCEM.

PLUS BELLE COLLECTION FRANÇAISE DE MARIONNETTES
Le commissaire de l'exposition aborde en trois étapes le passage des fêtes traditionnelles, liées aux âges de la vie et au rythme des saisons, aux nouveaux divertissements, dont s'entiche d'abord la cour royale, puis la bourgeoisie aux XVIIe et XVIIIe siècles, et dont s'empare avec gourmandise le peuple.
Dans l'enfilade d'une galerie, sept modules de verre et de bois mettent en scène les marionnettes dont le MuCEM possède la plus belle collection française - une partie est en dépôt au Musée Gadagne de Lyon. Dans l'ancienne chapelle des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem bâtie au XVe siècle, occupant tout le chevet, sur 12 mètres de haut, l'installation verticale est spectaculaire.

OEUFS DE PÂQUES ET LUMINAIRES D'HANOUKKA
Deux cents objets-souvenirs accrochés à la paroi y évoquent les rituels familiaux et sociaux : des fonts baptismaux au couple de mariés, en blanc ; des stèles musulmanes au bouquet métallique de saint Eloi ; des poupées grandes comme des nouveau-nés qui servaient à l'éducation de la jeune mariée jusqu'aux quilles militaires. Dans la galerie haute, les almanachs, cadrans solaires, crèches de Noël, bouquets des moissons, oeufs de Pâques et luminaires d'Hanoukka, rythment les saisons et content la vie d'autrefois dans sa diversité.
La cour intérieure à arcades est consacrée aux nouveaux loisirs. Y sont présentés le musée, la fête foraine, les spectacles de magie, les automates, les prémices du cinéma... L'imposante maquette animée du cirque Barnum, arrivé en France en 1901, couvre 12 mètres sur 4, avec ses trois pistes mobiles, sa ménagerie, ses écuries, ses décors multicolores et d'innombrables figures, clowns et animaux découpés dans le bois et le carton peint... Une bande sonore en raconte l'histoire. Il y a le chapiteau Bouglione lancé en 1917, avec son faux Buffalo Bill. Et la maquette du cirque Berger, réalisée entre 1917 et 1950. L'histoire des loisirs se voit revisitée avec poésie.